Spectacle d’ombres, danses et musiques africaines. Inspiré du livre de Yves Pinguilly (Editions Autrement Jeunesse). Un conte poétique, proche de la nature, qui nous ouvre les yeux sur l’illettrisme et l’inégalité entre les filles et les garçons.
Aïssatou vit dans un village du Sénégal. Comme toutes les petites filles du village, elle ne va pas à l’école. Toute la journée elle aide sa mère à préparer les repas, chercher de l’eau ou du bois, ranger la case, laver du linge. Tout en travaillant, elle rêve et imagine des yeux dans les feuilles des arbres. Un matin elle reçoit une lettre de son oncle et demande à ses quatre frères de la lui lire. Mais ils se moquent d’elle et tentent de lui voler son beau timbre. Alors Aïssatou s’enfuit vers l’Est jusqu’au grand arbre baobab, un arbre fétiche, dans lequel elle décide de rester. Un jour, un lion, chassé par des hommes du village, se cache près de l’arbre…
Aïssatou est une petite fille pleine de poésie. Les éléments de la nature, le vent, le ciel étoilé, la pluie, deviennent pour elle des êtres vivants. Grâce à son imagination et sa détermination, elle réussit à aller à l’école et apprendre à lire comme ses frères. Pour atteindre son but, elle traversera des situations difficiles qui lui permettront de grandir et vivre enfin heureuse dans son village.
Le dispositif scénique. Trois écrans de peau tendue sont les supports des ombres. L’espace est ouvert entre les écrans, ce qui permet d’une part la circulation de la comédienne danseuse devant et derrière les ombres, d’autre part de deviner la présence des manipulatrices.
Les ombres. Ce conte est mis en image par des ombres corporelles, des marionnettes d’ombre et des décors très colorés. Le passage d’un écran à l’autre rythme le spectacle, certaines séquences se déroulant sur deux ou trois écrans simultanément.
Le texte, les sons, la musique. Devant les écrans, une comédienne conteuse fait le lien avec le public . Elle raconte l’histoire et incarne les voix des différents personnages. Egalement danseuse, elle évolue dans l’espace et sonorise les scènes grâce à une structure musicale.
Les couleurs. Les décors et les costumes sont inspirés des couleurs vives des tissus des vêtements, des paysages, des peintures traditionnelles sur verre du Sénégal.
Une création de Colette Blanchet et Françoise Rouillon, qui, après avoir exploré les univers de l’Asie, avec «Le Prince tigre» ,«Lian et le Lotus», et de la Russie avec «Vassilissa la Belle», poursuivent leur chemin en nous invitant à voyager au Sénégal, avec la collaboration de Yves Pinguilly.
Presse
Mise en scène: Colette Blanchet et Françoise Rouillon ••• Textes et dialogues: Yves Pinguilly ••• Décors et graphisme: Nadia Gaborit ••• Scénographie: Jean Opfermann ••• Conception des ombres et jeu: Colette Blanchet et Françoise Rouillon ••• Comédienne, danseuse, chanteuse: Julie Kpéré, en alternance avec: Jocelyne Vignon••• Avec des rythmes, chansons et musiques sénégalaises ••• Régisseur, son et lumières : Boussad Ladjajd
Coproduction: Théâtre de Corbeil-Essonnes. Avec le soutien de l’ADAMI Société des artistes-interprètes, l’Espace Coluche de la ville de Plaisir, le Théâtre Gérard Philipe de Bonneuil-sur-Marne, La Maison des Arts de Créteil, la Ville de Boissy-Saint-Léger, la Ville de Lesigny et le Théâtre de Corbeil-Essonnes